Bilan 2023 et objectifs 2024

Après le bilan de l’année 2022, publié sur LinkedIn, visant à prendre du recul sur mon activité, la répartition de ma rémunération et faire preuve de plus de transparence et de pédagogie, je renouvelle donc l’expérience à travers, cette fois, un article web.

Introduction

Depuis le début de mon activité en 2019, aucune de mes années ne se ressemble. Nécessairement, les premiers exercices ont été marqués par une montée progressive de ma charge de travail, jusqu’en septembre 2020 où l’objectif de me rémunérer au SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) fut atteint.

En 2023, donc, une nouvelle opportunité s’est présentée : travailler dans mon ancien lycée en classe de BTS SIO (Brevet de Technicien Supérieur, Services Informatiques aux Organisations) afin d’apporter mes connaissances en développement auprès d’une nouvelle promotion. L’objectif de cet article étant de faire preuve de la plus grande transparence possible et, bien que cette activité ne rentre pas dans le périmètre de Libræ, il me semble tout de même important d’en faire mention dans ce bilan, compte tenu du fait qu’elle contribue à ma rétribution.

Bilan financier 2023

2023 a été marquée par une baisse du chiffre d’affaires de l’activité. Celle-ci est due, principalement, au décalage de certaines prestations (exemple : valiation de devis) et, par ailleurs, à une mauvaise estimation de la charge de travail liée à ma prise de poste au lycée. Ces deux points ont donc entrainé une dévalorisation de ma rétribution à 50 % du SMIC en septembre 2023. Pour autant, ma rémunération mensuelle est restée équilibrée grâce à mon poste au sein de l’Éducation Nationnale.

Pour 2023, ma rétribution brute annuelle a donc été de 25376,26 € répartis environ à 70/30 entre Libræ et La Colinière, soit une augmentation de 5528,12 € (+ 21,78 %) par rapport à l’exercice 2022 où mes revenus ne provenaient que de Libræ.

Bilan environnemental

Depuis maintenant 3 ans, je mesure annuellement mon impact carbone avec le site nos gestes climats mis en place par l’Ademe. Cela me permet de rendre ludiques mes démarches environnementales à l’instar des achèvements que l’on obtiendrait dans un jeu vidéo. Cette méthode rend mes démarches plus concrètes et satisfaisantes.

Mon impact carbone s’élève donc à 3,6 tonnes d’équivalent de CO2, soit 55 % de moins que la moyenne de la population française (chiffres du ministère de l’environnement, 2018). Ce chiffre est peu ou prou celui que j’avais obtenu en 2022 lors de ma dernière mesure (3,5 tonnes). Il me semble, comme toujours, à prendre avec des pincettes, compte tenu du fait qu’il s’appuie sur des auto-déclarations possiblement biaisées. Néanmoins, je considère que l’ordre de grandeur est le bon, aux vues des efforts fournis depuis ces sept dernières années : changement de régime alimentaire, réduction des déchets, réduction des déplacements en voiture individuelle, etc.

Envies et objectifs pour 2024

• Maintenir, a minima, mon chiffre d’affaires et, si possible, l’augmenter afin de passer certain frais sur mon activité.
• Veiller à réduire l’impact mental de mes activités professionnelles pour ne pas déséquilibrer la balance au détriment de ma vie personnelle.
• Aller plus loin dans la prise en compte des enjeux numériques en incluant dans mes discours la fracture numérique, le colonialisme, la mysoginie ou encore la transphobie liés au numérique.
• Promouvoir le terme de desirresponsabilité en lieu et place des termes “écoconception” et “numérique responsable” pour sensibiliser à l’irresponsabilité de la numérisation et du techosolutionnisme.
• Œuvrer à l’ouverture du code source de mes réalisations en précisant dans mes devis qu’il sera sous domaine public, licence MIT, CC-BY-SA ou GNU GPL (le choix est à définir).
• Contribuer financièrement aux outils libres que j’utilise.
• Développer un outil de gestion de contenu avec un public faiblement acculturé au développement afin d’avoir un code source lisible et un outil intuitif à utiliser.